En Algérie, la société civile appelle à une unité et une solidarité accrues pour faire face aux défis communs. Les manifestations, bien que dispersées à travers le pays, partagent les mêmes revendications : amélioration des systèmes d’éducation et de santé, respect des droits des citoyens, et égalité des chances dans les concours d’emploi. Les étudiants en médecine ont été à l’avant-garde de ce mouvement, réclamant leurs droits légitimes pendant des mois. Leur mobilisation a trouvé un écho favorable au niveau national et international, notamment auprès des organisations de défense des droits de l’homme et de l’opposition à l’étranger.
La campagne « Manich Radi » a marqué un tournant décisif, mobilisant les citoyens contre les conditions difficiles imposées par le régime militaire. Les élèves du secondaire ont également rejoint le mouvement, organisant des grèves et des manifestations devant plusieurs établissements éducatifs. Ils dénoncent la propagation des drogues, la violence et le harcèlement sexuel dans les écoles, et expriment leur solidarité avec les étudiants en médecine.
Cette mobilisation sans précédent des jeunes élèves, souvent âgés de moins de 17 ans, souligne l’urgence de la situation. Les militants appellent à une coordination renforcée entre les différentes régions pour amplifier l’impact de leurs actions. L’unité du peuple est perçue comme la clé pour renverser le régime militaire et instaurer un État civil et démocratique.
Les manifestations continuent de se multiplier, avec des appels à des actions concertées pour faire entendre la voix du peuple algérien. La société civile reste déterminée à poursuivre son combat jusqu’à l’obtention de réformes substantielles et le respect des droits fondamentaux.
