La presse du système des généraux a minimisé le dynamisme du mouvement populaire dans lequel toutes les catégories et les couches de la société algérienne y sont engagées.
En effet, le Général Gaid Salah a demandé aux médias officiels et aux autres chaînes payées, engagées et financées par les services de sécurité du régime de sous-évaluer la force du Hirak et de remettre en question son utilité après son dixième mois. Ces chaînes ont décrit les manifestations de chaque vendredi comme étant une étendue collective qui se réjouit et aide les patients et les personnes âgées à marcher pour être en bonne santé…
En outre, la bande de généraux et leurs pôles de médias et de chaînes de télévision soulèvent de temps en temps des questions suspectes sur l’ampleur et la force de la participation du public, ainsi que sur le degré de mobilisation et de l’engagement permanent des algériens ces derniers vendredi.
De leur part, les activistes participant au Hirak à chaque vendredi répondent à ses mensonges en intensifiant les appels à la participation aux rassemblements et pour sortir sur les places, les rues.
Cela se reflète dans la mobilité et la participation, en dépit de tous les obstacles naturels tels que les basses températures, le froid extrême ainsi que d’autres mesures et obstacles établis par les services de sécurité d’El Isaba, chaque mardi et vendredi devant les participants et les manifestants, comme l’imposition de périmètres sécurisés et la fermeture des rues et la suspension des transports en commun.
Cependant, des intellectuels arabes ont déclaré que les manifestations en Algérie étaient faibles par rapport au reste des manifestations dans le monde arabe, qui terrorisaient les régimes de ces pays, contrairement aux manifestations en Algérie qui s’opposent aux élections présidentielles du 12 décembre. En conséquence, des élections auront lieu malgré l’opposition du peuple algérien. Mais ce qui est étrange, c’est que «nous avons cassé la tête du monde entier que nous avons un nez long ».