Demain, les regards du monde se dirigent vers l’Algérie pour découvrir qui sera l’épouse du général Gaid Salah, malgré la crise des manifestations, la crise constitutionnelle et la grave crise économique, et toutes ces crises qui ont compliqué la relation conjugale qui était calme et harmonieuse entre les généraux et la présidence depuis l’indépendance …
Verrons-nous encore ces poignées de main, ces étreintes chaleureuses et ces sourires timides avant la nuit de noces? Mais la première chose à réaliser est que ce mariage était et est toujours un mariage d’intérêts et non un mariage d’amour ou de conviction.
La relation entre les deux mariés, était basée sur la négociation et le partage de l’héritage (les richesses du pays). C’est-à-dire le partage du pouvoir et de la richesse entre le reste de la tête de l’ancienne famille (le système des généraux) et l’autorité modérée réformiste traditionnelle de l’ancien régime (le président), et qui a levé ses restrictions et ouvert la voie aux manifestations.
Cet événement a surpris et effrayé les deux parties chaque fois que l’ennemi commun des deux parties (le peuple) ait poursuivie ses manifestations, ses revendications, ses grèves et ses sit-in à mesure que la relation se renforçait entre les deux et que les jeunes mariés s’entendaient. Et tant que les détails du partage de l’héritage de l’ancien régime (Bouteflika et le général Toufik) deviennent plus difficiles, la relation devient tendue et le spectre du divorce se profile à l’horizon. Et parce que les périodes révolutionnaires de l’histoire sont toujours caractérisées par la fluidité et des changements brusques et rapides de l’équilibre des forces politiques et sociales, il est très difficile de déterminer la nature et les conditions de la relation entre les nouveaux partenaires qui partagent le pouvoir ce qui se transforme parfois en une sorte de spéculation non scientifique.
En outre, il y a des variables qui se produisent à l’intérieur du foyer conjugal et ceux qui sont à l’extérieur n’en connaissent pas les détails.
Certes, des questions ont été soulevées et beaucoup sont dans un état de panique en raison de la nouvelle d’un coup d’État imminent de l’épouse contre son mari immédiatement après la nuit de noces, bien qu’elles aient confirmé à plusieurs reprises que cette affaire est initialement rejetée et qu’elle ne va pas le renverser car le mari ne pense pas à une seconde épouse.