Depuis l’installation du président fantoche Tebboune et son gouvernement, les médias des généraux nous ont cassés la tête en disant que ce gouvernement est « badissien » et que la France serait expulsée de l’Algérie avec ses entreprises et sa langue. Mais ce qui s’est passé hier a réfuté toutes ces sorties acrobatiques et que « Mama France » c’est elle en fait qui donne les ordres dans notre pays et que le temps des slogans est révolu, surtout après avoir donné une légitimité internationale à Tebboune lors de sa convocation à la conférence de Berlin comme une décoration dans la salle de la rencontre…
En effet, le gouvernement « badissien », par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, qui a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il avait été convenu avec son homologue français, Jean Yves Le Drian, d’activer le comité gouvernemental de haut niveau entre le premier ministère algérien et son homologue français. Lors de cette rencontre Boukadoum a annoncé que les entretiens avec le ministre français se sont concentrés principalement sur un large partenariat dans le secteur économique et politique. Il a également remarqué que les Français étaient très disposés à soutenir l’Algérie dans des projets géants …
D’autre part, et à la lumière des décisions prises par le gouvernement et le ministère de l’Industrie et des Mines pour définir et limiter l’importation de structures destinées au « CKD » dans le contexte des objectifs du gouvernement en matière de traitement du dossier du commerce extérieur et de réduction de la facture nationale d’importation, une centaine d’entreprises sur le marché national font allusion au recours à un processus de licenciements massifs qui va mettre des milliers de travailleurs algériens au chômage.
En fait, ces usines et entreprises se sont déjà engagées à prendre ce type de mesures en ne renouvelant pas les contrats expirés et en recourant à des licenciements en échange d’une indemnisation.
Étant donné que la stratégie sur laquelle s’est construit le processus de recrutement n’a pas pris en compte ce type de décisions des pouvoirs publics. Le ministère de l’Industrie et des Mines reste satisfait du rôle de spectateur, alors que ces entreprises économiques font face à leur sort dans un scénario similaire à ce que connaissaient les institutions du secteur public dans les années 90 du siècle dernier, lorsque l’Algérie a été contrainte de licencier des milliers de travailleurs en raison de la crise économique.