Les prix du pétrole ont augmenté mercredi en début de séance. Un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 106,12 dollars américains (100,53 euros) le matin.
C’était 1,15 $ de plus que la veille. Le prix du baril de la variété américaine West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 1,26 $ pour atteindre 103,67 $.
Les prix du pétrole ont été dopés par la perspective d’un embargo de l’UE sur le brut russe. Cependant, selon une proposition de la Commission européenne, des périodes transitoires générales sont prévues.
De plus, le plan devra être approuvé par tous les pays de l’UE, ce qui est incertain. Selon les experts, la réaction des prix à moyen terme sur les marchés pétroliers dépendra principalement de la capacité de la Russie à vendre son pétrole ailleurs et de la capacité mondiale suffisante pour remplacer le pétrole russe défaillant.
Dans le courant de la journée, la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine devrait être mise au point. Elle devrait poursuivre le redressement des taux d’intérêt amorcé en mars avec une forte hausse de 0,5 point de pourcentage dans la soirée. Il s’agirait de la plus forte hausse des taux depuis plus de deux décennies.
Le contexte du resserrement de la politique monétaire dans la plus grande économie du monde est l’inflation, qui est à son plus haut niveau depuis plus de 40 ans. Une des raisons à cela est le prix de l’énergie.