Les prix du pétrole ont commencé la nouvelle semaine presque inchangés lundi. Il n’y avait pas d’impulsions fortes au départ.
Le matin, un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 111,63 dollars américains, soit à peu près le même prix qu’en fin de semaine. Le prix du baril de qualité US West Texas Intermediate (WTI) a légèrement augmenté pour atteindre 108,47 $.La situation de l’offre sur le marché pétrolier reste tendue, alors que dans le même temps les craintes d’une récession empêchent une nouvelle hausse significative des prix du pétrole brut. La question passionnante des semaines et des mois à venir sera de savoir si les producteurs de pétrole parviendront à augmenter les quantités à un point tel que les prix chuteront à nouveau de manière significative et qu’il sera encore possible d’éviter des dommages durables à l’économie mondiale.
Malheureusement, cela n’en a pas l’air pour le moment, car l’organisation OPEP+ est encore bien en retard sur ses propres objectifs de production et il y a toujours des problèmes dans les grands pays producteurs comme la Libye ou, plus récemment, l’Équateur. Il est également peu probable que l’Iran soit en mesure d’apporter prochainement beaucoup plus de pétrole sur le marché, car les négociations sur le nucléaire ne progressent toujours pas.
En conséquence, les prix du pétrole restent élevés, alimentant davantage l’inflation et ralentissant l’activité économique mondiale. Malheureusement, une récession est probablement la seule chance que la demande chute et que suffisamment d’énergie soit à nouveau disponible.
L’humeur de l’économie est mauvaise, mais probablement pas désespérée. L’indice des directeurs d’achats du secteur manufacturier publié vendredi était juste au-dessus des attentes des analystes à 52,1 points. Aux USA, en revanche, l’indice ISM déçoit avec seulement 53 points au lieu des 54,9 points attendus.
Le nombre d’appareils de forage actifs aux États-Unis a été plus ou moins stable au cours de la semaine dernière.Sur le marché des changes, l’euro a de nouveau été mis sous pression par rapport au dollar américain vendredi, mais a pu se redresser quelque peu en fin de séance.