Le 14 mai, les prix du pétrole ont légèrement reculé. Le brut Brent a chuté de 0,6 % pour s’établir à 66,24 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a diminué de 0,6 % à 63,31 dollars le baril. Ces baisses interviennent après une hausse de plus de 2,5 % lors de la session précédente, stimulée par un accord temporaire entre les États-Unis et la Chine visant à réduire significativement les tarifs douaniers, suscitant un optimisme quant à une reprise de la demande pétrolière.
Selon les données de l’American Petroleum Institute (API), les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 4,287 millions de barils pour la semaine se terminant le 9 mai, alors que les analystes anticipaient une baisse de 2,4 millions de barils. Cette accumulation inattendue a exercé une pression à la baisse sur les prix du pétrole.
Parallèlement, la Banque centrale russe a prédit une stabilisation des prix du pétrole autour de 60 dollars le baril, s’appuyant sur les perspectives de reprise de la demande mondiale à mesure que les restrictions commerciales s’assouplissent. Cependant, elle a également averti que les risques d’une nouvelle escalade des guerres commerciales mondiales restent importants et pourraient affecter les tendances des prix du pétrole.
Les marchés restent également attentifs aux développements géopolitiques, notamment les nouvelles sanctions américaines contre des entreprises aidant les exportations de pétrole iranien vers la Chine, ce qui pourrait perturber l’offre mondiale de pétrole.
Les investisseurs attendent désormais les données officielles de l’Energy Information Administration (EIA) pour confirmer les chiffres de l’API. De plus, les décisions de l’OPEP+ concernant la production future seront scrutées de près, alors que le groupe a récemment augmenté sa production de 411 000 barils par jour en mai.