Grâce au règne du vieux général pervers Chengriha, l’Algérie est devenue mondialement célèbre sous le nom de « pays du million de files d’attente », au point qu’aujourd’hui, les Algériens ne savent pas s’ils font face à une malédiction divine ou à une crise alimentaire et une famine digne des guerres. Cela se traduit par des images de citoyens se bousculant dans plusieurs régions pour des sacs de semoule, des sachets de lait et des bouteilles d’huile, devenus des denrées rares. Obtenir une bouteille d’huile est considéré comme un exploit ou un acte héroïque digne d’être immortalisé par une vidéo publiée sur TikTok. Car réussir à se procurer l’un de ces produits alimentaires dans les files d’attente algériennes sans être tué ou agressé est un véritable acte de bravoure.
Toutes les files d’attente semblent tolérables, sauf celles pour l’eau et la nourriture dans le sud algérien, où la souffrance des citoyens a atteint des sommets. Aucun espoir ne se profile à l’horizon pour sortir de cette spirale qui frappe les Algériens. Les comportements de consommation en Algérie ont changé de manière frappante, au point que des citoyens passent des heures interminables dans des files d’attente réunissant hommes, femmes, enfants et personnes âgées, pour exercer leur droit d’acheter des produits de première nécessité comme le pain, le lait, l’huile, le sucre ou la farine. Depuis que le général Chengriha s’est assis sur le trône du pouvoir, les Algériens se plaignent non seulement des files d’attente interminables, mais aussi du temps et des efforts gaspillés dans les hôpitaux publics, les services d’état civil des communes pour obtenir des documents administratifs, ou encore dans les bureaux de poste, également surpeuplés, pour récupérer les salaires mensuels des retraités et des fonctionnaires. Ce comportement, initialement rejeté, est devenu une réalité à laquelle les Algériens se sont adaptés, faute de solutions de la part des gouvernements successifs, jusqu’à faire partie des scènes routinières de la vie quotidienne.
