Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, a annoncé mardi que vingt pays se sont engagés dans le cadre d’une initiative lancée par son pays à acheter à l’extérieur de l’Europe un demi-million d’obus pour les fournir à l’Ukraine, tandis que le Congrès américain cherche à adopter un nouveau projet de loi pour fournir une aide à l’Ukraine après des mois de blocage.
La République tchèque a lancé une campagne de collecte de fonds internationale visant à acheter des munitions pour l’armée ukrainienne afin de la soutenir dans sa résistance à l’invasion russe de ses territoires.
Les pays de l’Union européenne s’étaient engagés à fournir à Kiev un million d’obus d’ici la fin du mois de mars dernier, mais ils n’ont pas pu respecter cet engagement en raison de l’incapacité des usines européennes à produire cette quantité dans ce laps de temps.
Cependant, Prague a confirmé avoir trouvé sur les marchés extérieurs au continent européen un total de 800 000 obus disponibles à l’achat.
Lors d’une visite à Washington mardi, Fiala a déclaré : « Je suis heureux car jusqu’à présent, une vingtaine de pays ont rejoint notre initiative, du Canada à la Pologne, y compris l’Allemagne et les Pays-Bas. »
Il a ajouté que grâce à ces pays, « nous sommes en mesure de fournir 500 000 obus, et nous pensons que d’autres livraisons suivront ».
Fiala avait précédemment annoncé que la première livraison de ces munitions à Kiev pourrait avoir lieu en juin.
Selon la presse tchèque, les pays participant à cette initiative incluent également les pays baltes, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Islande, le Luxembourg, la Norvège, le Portugal et la Slovénie.
Le Premier ministre tchèque a affirmé qu’il n’y avait aucune raison pour que les pays donateurs ne fournissent pas « un million d’obus supplémentaires au cours des douze prochains mois ».

Czech Prime Minister Petr Fiala speaks, after meeting with U.S. President Joe Biden at the White House, in Washington, U.S. April 15, 2024. REUTERS/Elizabeth Frantz