Des milliers de manifestants algériens ont envahi hier vendredi 26 mars les rues de plusieurs wilayas pour le 110 vendredi de la contestation pacifique populaire et l’exigence d’un changement radical du système.
Comme d’habitude à Alger , les manifestants ont marché en groupes vers la
Grande Poste et la Place Maurice Audin, scandant des slogans hostiles au pouvoir en place et brandissant des pancartes portants des messages claires et précis, montrant leur refus des élections législatives de 12 juin prochain.
A Tizi ouzou , Oran , Constantine, Bejaia et plusieurs d’autres wilayas, des milliers de personnes ont été au rendez vous pour cette nouvelle marche hebdomadaire . Les manifestants ont revendiqué le « changement radical de système », « la poursuite de la lutte contre la corruption », « l’indépendance de la justice » et un « Etat civil et non militaire », « la libération des détenus ». .
Cette nouvelle manifestation a été marquée également par la présence de nouvelles pancartes rappelant l’objectif principal du Hirak, à savoir la remise du pouvoir au peuple.
Plusieurs activistes du Hirak ont pris part à la grande marche du Hirak, à Alger. Il s’agit de Mostefa Bouchachi, Karim Tabbou et Mohcine Belabbas.
Par ailleurs et selon le Comité Nationale pour la Libération des Détenus (CNLD), plus de cent activistes ont été arrêtés lors de cette marche hebdomadaire dont notamment l’ex-détenu d’opinion, Mohamed Tadjadit, interpellé dans le périmètre de la place Audin, ainsi que les étudiants Abdenour Ait Said, Abd Essamie Youcef, Massoum Abd-El-Fattah Mahiddine et Djaber Righi.