Les candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre ont lancé leurs campagnes dans un climat où les promesses se succèdent sans réelle profondeur. Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, se contente de recycler les mêmes engagements vagues sur la politique sociale, l’augmentation des salaires et la lutte contre la corruption, sans apporter de solutions concrètes aux problèmes du pays. Le soutien du parti TAJ et du FLN à Tebboune n’est guère surprenant, ces formations politiques se contentant de suivre un leader qui incarne le statu quo, plutôt que de proposer un véritable changement.
Abdelaali Hassani Cherif, du MSP, met en avant la souveraineté nationale et les libertés, mais ses déclarations semblent davantage relever de la rhétorique que d’un véritable projet politique. Enfin, Youcef Aouchiche, du FFS, évoque la nécessité de renforcer la classe moyenne et la confiance entre les citoyens et l’État, mais son discours reste flou et déconnecté des réalités quotidiennes des Algériens. Cette campagne électorale, en somme, semble davantage marquée par des slogans creux et des promesses réchauffées que par une véritable vision pour l’avenir du pays.