Le FLN, miné par des querelles internes à Oran, semble en pleine crise de gouvernance. Sous l’impulsion de son SG Abdelkrim Benmbarek, une réunion d’urgence a été convoquée pour tenter de rétablir l’ordre dans une maison divisée. Les dissensions internes, alimentées par des ambitions électorales et des pratiques douteuses comme le marchandage des cartes d’adhésion, ont fragilisé le parti, jusqu’à remettre en question sa capacité à se présenter aux prochaines échéances.
Malgré les efforts pour restructurer les bases et restaurer la discipline, des rapports accablants pointent des conflits exacerbés, des cellules parallèles et une opposition farouche à la nouvelle direction. Cette situation critique, marquée par l’exclusion de certains cadres et la convocation de membres devant la commission de discipline, illustre un vieux parti gangrené par des luttes intestines, au point de perdre son ancrage local à Oran.
Face à ces divisions, le FLN risque de compromettre son rôle traditionnel dans le paysage politique, incapable de surmonter ses propres fractures à un moment où l’unité et la crédibilité devraient être des priorités.
