Des employés d’Air Algérie impliqués dans un trafic de médicaments en France

La compagnie aérienne nationale, Air Algérie se trouve au cœur d’un nouveau scandale, après que trois de ses agents aient été accusés de trafic de médicaments au niveau l’Aéroport de Paris-Charles de Gaulle (LFPG) , rapporte le quotidien français « le parisien » dans son édition de samedi 16 avril 2022.
En effet, trois agents de piste de la compagnie aérienne, Air Algérie, un employé de l’aéroport parisien Charles-de-Gaulle chargé de la sécurité de l’accès au tarmac et un pharmacien ont été placés en garde à vue la semaine dernière puis remis en liberté en attendant les investigations, pour trafic de médicaments , notamment des psychotropes, expédiées illégalement vers l’Algérie.
Le même média français affirme que les cinq mis en cause sont suspectés «d’appartenir à un vaste trafic de médicaments, notamment des psychotropes, expédiées illégalement vers l’Algérie.
D’après les informations fournies par « le parisien » , une perquisition a été menée le 5 avril dernier dans les locaux d’Air Algérie et des pharmacies de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne par des éléments de la Gendarmerie française, épaulés par du personnel de l’Agence régionale de santé (ARS),
L’opération s’est soldée par la saisie de plusieurs dizaines de kilogrammes de médicaments, dont des psychotropes, de milliers d’euros, ainsi que des documents permettant d’établir l’importance du trafic.
Dans le détail, les trois agents de piste de la compagnie Air Algérie, avec la complicité d’un agent chargé de sécuriser l’entrée sur les tarmacs, chargent régulièrement à bord des avions d’Air Algérie des valises ou des cartons de médicaments qui échappent aux contrôles des douaniers. Ces médicaments sont achetés dans des pharmacies en France sur présentation d’ordonnances réalisées par des médecins algériens, note la même source.
Pour rappel, un steward de la compagnie air Algérie a été arrêté par les autorités françaises à l’aéroport de Paris Orly le 18 septembre dernier en possession de « substance prohibée », quelque mois seulement après la reprise de vols internationaux.