Le Club sportif constantinois (CSC) a créé la sensation en éliminant l’USMA et en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe de la CAF, un premier pour le club de la capitale de l’Est algérien à ce stade de la compétition continentale. Cette qualification, qui restera gravée dans l’histoire du CSC, est le fruit d’une prestation collective d’une grande maîtrise et d’une gestion tactique impeccable.
L’entraîneur Kheireddine Madoui, fort de son expérience en compétitions africaines, a parfaitement orchestré la rencontre retour à Alger, après un match aller de haute intensité à Constantine qui s’était soldé sur un nul 1-1. Le match retour débute difficilement pour les Constantinois, qui encaisse un penalty à la 25e minute. Mais au lieu de céder à la pression, le CSC a répondu par une domination territoriale, multipliant les duels remportés et créant de nombreuses occasions.
Après une égalisation méritée, Madoui a pris une décision audacieuse qui allait s’avérer décisive. À la 90e minute, il a procédé à un remplacement surprenant en faisant entrer Kheireddine Boussouf à la place du gardien Zakaria Bouhalfaya, une manœuvre calculée pour déstabiliser les tireurs de l’USMA lors de la séance des tirs au but. Le coup de maître a porté ses fruits, avec Boussouf réussissant à repousser les tentatives adverses et propulsant ainsi le CSC en demi-finale.
La gestion tactique de Madoui et sa capacité à garder son calme sous pression ont été essentielles pour décrocher cette qualification historique. Humble et respectueux de son adversaire, il a su canaliser l’énergie de ses joueurs et leur transmettre la détermination nécessaire pour réussir cet exploit.
Les supporters de Constantine peuvent désormais rêver d’une finale, mais le chemin reste ardu. Le CSC affrontera RS Berkane en demi-finale, avec un premier match au Maroc prévu pour le 20 avril et un retour à Constantine le 27 avril. Une nouvelle étape cruciale s’annonce, mais pour l’instant, la ville de Constantine savoure pleinement cette victoire historique.