Le club de football égyptien Zamalek a été frappé par une décision sévère de la FIFA, qui lui interdit de recruter de nouveaux joueurs pendant trois périodes de transferts consécutives. Cette sanction, annoncée le 5 mai, fait suite à des accusations liées au non-paiement des indemnités dues à l’ancien entraîneur portugais, Jaime Pacheco.
Jaime Pacheco, qui avait rejoint Zamalek en septembre 2020, a vu son contrat être résilié prématurément en mars 2021. Suite à cette rupture, l’entraîneur portugais a déposé une plainte auprès de la FIFA pour réclamer le paiement d’une somme de 819 000 euros en indemnités. Durant son passage, Pacheco avait dirigé Zamalek lors de 26 matchs toutes compétitions confondues, avec un bilan respectable de 16 victoires, 6 matchs nuls et 4 défaites. Sous sa houlette, l’équipe a inscrit 34 buts et en a encaissé 19.
Dans une réaction officielle, Amr Adham, membre du conseil d’administration de Zamalek, a assuré que des efforts étaient en cours pour régulariser la situation financière du club avant l’ouverture du mercato estival. Le club semble déterminé à résoudre ce litige afin de lever cette interdiction de recrutement qui pourrait affecter sa compétitivité dans les mois à venir.
Cette interdiction de recrutement s’ajoute à une série de sanctions financières qui pèsent sur Zamalek. Le club est également sous le coup d’une précédente interdiction de transferts en raison d’un contentieux avec l’ancien attaquant marocain Khalid Boutaïb. Ce dernier, qui a évolué à Zamalek entre 2018 et 2020, avait porté plainte contre le club pour des indemnités non versées. La FIFA a ordonné à Zamalek de verser 2,4 millions d’euros à Boutaïb, bien que certaines sources indiquent que le joueur pourrait être redevable d’une somme de 938 000 euros au club.
Les conséquences sportives pour Zamalek
Actuellement 3e du championnat égyptien, Zamalek est également qualifié pour la finale de la Coupe d’Egypte, prévue le 5 juin contre Pyramids. La sanction de la FIFA survient à un moment critique pour le club, qui devra gérer cette crise tout en poursuivant ses ambitions sportives. L’interdiction de recrutement pourrait limiter ses options pour renforcer l’équipe, un facteur décisif alors qu’il tente de maintenir sa position sur la scène locale et internationale.