Le CS Constantine ne compte pas se laisser faire. Opposé à la décision scandaleuse de la FIFA qui l’oblige à verser la somme astronomique de 6,12 milliards de centimes au joueur nigérian Samson Dare Gbadebo, le club constantinois passe à l’offensive en faisant appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne — avec l’appui d’un avocat belge spécialisé dans les litiges sportifs internationaux.
Derrière cette riposte ferme, c’est un véritable combat pour la justice et la vérité que mène le CSC. Des sources internes au club ont en effet révélé des soupçons graves : falsification de documents, recours à des pièces administratives douteuses de la part du joueur nigérian, qui n’aurait jamais mis les pieds en Algérie. Une tentative manifeste d’extorquer des millions au club sous couvert d’un litige sportif.
L’avocat belge engagé a déjà affiché une confiance totale dans la capacité à faire annuler ce jugement inique et à démontrer, preuves à l’appui, le caractère mensonger des prétentions du joueur. Une bataille juridique qui s’annonce rude, mais nécessaire pour défendre les intérêts du club et de ses supporters.
Dans les prochains jours, le CSC devra s’acquitter des frais de procédure à Lausanne — une étape souvent retardée par les lourdeurs administratives liées au transfert de devises, mais cette fois la direction fait la course contre la montre pour éviter d’aggraver la situation avec des sanctions ou des blocages au mercato.
Malgré la gravité de cette affaire, la direction tente de rassurer : l’avocat belge a identifié une faille juridique majeure qui permettrait au club de poursuivre sereinement ses transferts estivaux, sans attendre la décision finale du TAS. Un point positif crucial pour un club en quête de stabilité.
Par ailleurs, l’assemblée générale de la société sportive du CSC, prévue prochainement à Hassi Messaoud, s’annonce décisive. Le dossier Samson y sera au cœur des débats, alors que la direction prépare un rapport solide à présenter au PDG d’Al-Abar, principal propriétaire du club, pour lui démontrer que cette bataille judiciaire est loin d’être perdue — et qu’il serait absurde de céder à une demande aussi déraisonnable.
Mais cette réunion ne se limitera pas à l’affaire Gbadebo. La question brûlante du nouvel entraîneur sera aussi évoquée, avec une short-list où figurent le Serbe Milutin Sredojević (Micho) et l’Égyptien Hossam El-Badry. Si un accord de principe semblait proche avec Micho, les exigences salariales démesurées — 55 000 euros mensuels pour lui et son staff — ont refroidi les ardeurs d’Al-Abar, rendant l’opération incertaine.
Cette affaire, autant sportive que financière, illustre à quel point le CSC doit lutter sur tous les fronts., la direction montre désormais qu’elle a décidé de ne rien lâcher.