HONG KONG – La tournée asiatique du circuit WTA connaît une fin de saison particulièrement éprouvante pour les joueuses, avec une série de blessures et de forfaits qui n’en finit plus de s’allonger. Vendredi, c’est Belinda Bencic, tête de série numéro un et championne olympique de Tokyo, qui a dû déclarer forfait pour les quarts de finale de l’Open de Hong Kong en raison d’une blessure à la cuisse.
À 28 ans, la Suissesse, qui a entamé la saison à la 421e place mondiale avant de grimper à la 11e, devait affronter l’Espagnole Cristina Bucsa. « Je suis très déçue de devoir déclarer forfait aujourd’hui pour mon quart de finale à Hong Kong en raison de ma blessure à la cuisse », a déclaré Bencic. « J’ai beaucoup joué ces dernières semaines et j’ai tout fait pour rester en forme, mais en vain. »
Cette annonce fait suite à une série d’abandons qui perturbe la tournée asiatique. Le tournoi de Hong Kong avait déjà été fragilisé avant même son démarrage par les forfaits de l’ancienne numéro un mondiale Naomi Osaka et de la championne de l’US Open 2021 Emma Raducanu, toutes deux contraintes de mettre fin prématurément à leur saison. Daria Kasatkina, huit fois titrée sur le circuit WTA, a également été contrainte de déclarer forfait pour le reste de la saison.
Le retour en force de Bencic avait pourtant marqué les esprits. La Suissesse avait remporté l’Open pan-pacifique de Tokyo le week-end dernier en battant Linda Noskova, signant ainsi un comeback remarquable un an après son retour à la compétition suite à la naissance de son enfant. Sa victoire a été facilitée par le forfait d’Elena Rybakina, également blessée, en demi-finale.
Face à l’accumulation de blessures, les joueuses pointent du doigt un calendrier trop chargé. « Mentalement et émotionnellement, je suis à bout et malheureusement, je ne suis pas la seule », confiait Bencic début octobre, exprimant une fatigue partagée par nombre de ses collègues sur le circuit.
Alors que la saison touche à sa fin, le circuit WTA devra faire face à un vrai défi pour protéger la santé des joueuses et repenser un calendrier qui met à rude épreuve le corps et l’esprit des athlètes.



























