De nombreux experts financiers ont confirmé que la situation financière des banques algériennes est catastrophique. Cette situation va continuer à se détériorer en raison du manque de liquidités et des gros dossiers de dette qui s’accumulent et qui ne seront pas remboursés du fait que les plus grands créanciers sont des généraux ou des hommes d’affaires emprisonnés en raison de leur corruption.
En plus, cette situation financière va s’aggraver suite à la perte de confiance dans l’économie nationale par les investisseurs locaux et étrangers. Ce qui a laissé un manque important de liquidité auprès des banques …
En effet, le nombre de retraits des dépôts des trésors des banques algériennes par les opérateurs, hommes d’affaires et les déposants a augmenté d’une façon spectaculaire ses derniers jours. Ce qui met en évidence ce phénomène est le climat politique et social turbulent au pays et qui pousse les opérateurs économiques à retirer leur argent des banques. A cela s’ajoute la suspension de l’imprimerie (imprimer des billets) « financement non conventionnel », qui a un effet néfaste sur la liquidité bancaire, ce qui va créer à court terme des files d’attentes interminables devant les bureaux de la poste, des banques et des institutions financières en Algérie.
En fait, les craintes des investisseurs étouffent le trésor public et étouffent les flux de trésorerie des banques, et ce fait a été reconnu par le président poupée de généraux, Tebboune, qui a admis que les dettes de certains hauts fonctionnaires dépassaient un billion de dinars en janvier 2020.
Les experts dans ce domaine disent également que ces énormes dettes pèsent sur les banques et menacent la santé financière des banques, au point que même si l’État augmente l’impression de billets, cela ne va pas suffire pour sauver les banques. Même les institutions internationales ont souligné la gravité de la situation où le Fonds monétaire international (FMI) a révélé que tous les crédits à l’économie s’élevaient à 10000 milliards de dinars à la fin de 2018, soit 49,62% du PIB répartis à un taux de 50,4% pour le secteur public, 48,6% pour le secteur privé et 7,8% pour les familles. Il est difficile de combler ces chiffres astronomiques, en particulier dans l’état actuel de l’économie algérienne, qui souffre d’un important déficit de liquidité, ce qui amènera les banques algériennes à déposer leur dossier de mise en faillite, ce qui va créer une crise financière sans précédent qui aggrave la situation et la crise économique que traverse le pays et augmente la gravité des protestations sociales.
