La capitale de Santiago, au Chili, a connu des émeutes anti-gouvernementales massives après un affrontement de résidents et de policiers lors d’une manifestation.
Les manifestants qui se sont réunis sur la Plaza Italia pour protester contre la disparité économique et Critique le gouvernement de droite dirigé par le président Sebastian Pinera.ont eu de violents affrontements avec les forces de sécurité dans la capitale de Santiago du Chili mardi soir. Ce qui a évoqué plus de 70 policiers blessés .Le ministre de l’Intérieur Gonzalo Blumel a condamné les violences et a declaré plus de 280 arrestations.
À la tombée de la nuit, des manifestants masqués, se sont affrontés avec la police anti-émeute et les ont attaqués avec des pierres et des projectiles.
Dans un certain nombre d’endroits, les manifestants ont construit des barricades et les ont brûlées avant que la police les disperse à l’aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Une trentaine de personnes sont mortes depuis les manifestations qui ont eu lieu en octobre lorsque le gouvernement a annoncé une augmentation du prix des billets de train.
.Les autorités craignent que des rassemblements ne se produisent de plus en plus vers la fin des vacances d’été.
« Ce sont des actes de violence qui n’ont rien à voir avec les revendications sociales », a critiqué le ministre de l’Intérieur Blumel à propos les attaques des opposants au gouvernement.
Les manifestations au Chili ont commencé le 18 octobre. Une trentaine de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées depuis lors. Entre-temps, les protestations se sont calmées, seulement le vendredi, il y a eu des manifestations répétées dans le centre de la capitale. Enfin, les violentes manifestations ont repris.
Les manifestations de masse au Chili étaient initialement dirigées contre une augmentation du prix des billets dans les transports publics locaux. Les manifestants critiquent également les bas salaires, les coûts élevés de l’éducation et de la santé, et l’écart croissant entre riches et pauvres dans le pays d’Amérique du Sud. Le président Sebastian Pinera a annoncé un référendum constitutionnel pour avril.
