Comme d’habitude, les généraux dictateurs ont profité des souffrances de la population de la crise du virus Corona pour juger les personnes libres à la vitesse de l’éclair. Tribunal de Sidi M’Hamed à Alger a prononcé une peine de six mois de prison en vigueur contre le militant Ibrahim Daouadji. La décision comprenait également une amende de 50 mille dinars, selon la page officielle. Le Comité national de défense des prisonniers d’opinion sur Facebook …
Tout comme les généraux sont durs envers les gens libres, mais sont miséricordieux les uns envers les autres. Le tribunal de Blida a reporté pour la troisième fois consécutive le procès d’Abdelghani Hamel, ancien Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), et Noureddine Berrachdi, ancien chef de Sûreté de la wilaya d’Alger, au 3 mai prochain, avec la proposition d’un procès à distance. Selon la radio nationale, le juge a annoncé aujourd’hui que le procès avait été reporté à la date susmentionnée, pour proposer, avec leur accord, un jugement à distance des deux accusés en détention dans le cadre des procédures de prévention du virus Corona (Covid-19).
La même source a déclaré que ni l’accusé ni les témoins n’avaient été amenés en application des instructions du ministère de la Justice compte tenu des conditions sanitaires dans le pays.
Bien que la comparution ait été limitée au tribunal et à l’avocat de la défense, ce dernier n’a fait aucune remarque sur la décision du juge du report du procès ou sur sa suggestion que le procès se déroule à distance.
A noter que les deux accusés Abdelghani Hamel et Noureddine Berrachdi, sont poursuivis pour « abus de fonction pour l’obtention d’indus privilèges à caractère professionnel en vue de la préservation du poste de Directeur générale de la Sûreté nationale (DGSN) ou d’un poste supérieur en vertu de l’article 33 de la loi relative à la prévention et la lutte contre la corruption ».
