À la suite des deux missiles lancés contre des régions du centre d’Israël, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont mené des attaques de représailles contre la bande de Gaza Face à une éventuelle escalade, l’Egypte a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Selon les forces israéliennes elles-mêmes, « des avions de combat et des hélicoptères ont attaqué une série de cibles dans une usine de production de roquettes appartenant au groupe terroriste Hamas ». En parallèle, des chars israéliens ont bombardé des postes militaires du Hamas situés à la frontière de Gaza avec Israël., 12 missiles ont visé le site de Qadisiyah, lié au Hamas, dans le sud de la bande de Gaza. Des sources médiatiques affiliées au groupe palestinien ont ensuite précisé que des avions de combat israéliens avaient touché un avant-poste du Hamas à l’ ouest de Khan Younis, dans la zone sud de l’enclave, tandis que les chars ciblaient des postes et des centres d’entraînement dans le nord de Gaza. De leur côté, « les terroristes de Gaza », « les résistants », auraient tiré des armes antiaériennes sur des avions israéliens, apparemment sans faire de blessés ni de dégâts. Il s’agirait également de « roquettes expérimentales », lancées vers la mer lors de frappes aériennes israéliennes.
« Le Hamas est responsable et doit supporter les conséquences de toutes les activités menées à l’intérieur et à partir de la bande de Gaza », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué. Quelques heures plus tôt, le matin du 1er janvier, c’est l’armée israélienne qui a affirmé que deux missiles avaient été lancés depuis les territoires de la bande de Gaza vers le centre d’Israël. Des vidéos diffusées en ligne montraient une explosion au large de Jaffa, une ville du district de Tel Aviv, située sur la côte ouest d’Israël. Selon des sources médiatiques en hébreu, la deuxième fusée s’est écrasée au large de Palmachim, au sud de Rishon Lezion, une ville qui surplombe également la Méditerranée.
Selon certains responsables israéliens, la responsabilité de l’attentat du matin du 1er janvier est imputable au groupe du Mouvement pour le Jihad islamique en Palestine, et non au « dirigeant de Gaza », en référence au Hamas. Ce dernier a, pour sa part, démenti son implication dans l’incident, via des médiateurs égyptiens, tandis que les groupes armés de la Bande ont affirmé que les roquettes n’auraient pas été lancées intentionnellement, mais que la foudre aurait touché le système de lancement. Israël, cependant, a douté de cette hypothèse et a déclaré à l’Égypte que ce qui s’était passé était considéré comme inacceptable.
Le Caire, pour sa part, a demandé aux parties une trêve immédiate, afin d’éviter une nouvelle escalade. les responsables de la sécurité égyptienne ont demandé à Tel-Aviv de mettre fin aux tensions militaires et aux attaques pour empêcher que la situation ne s’aggrave. Le Hamas serait également invité à faire preuve de retenue. Par ailleurs, l’Egypte a ouvert des canaux de communication avec les deux parties concernées, dans le but de parvenir à une « trêve inconditionnelle ».