Un couple de retraités Jean-Louis Biron et son épouse ont acheté une maison dans le village. Ils ont accusé un coq de troubler l’ordre public et s’est plaint que l’oiseau réveillait les voisins trop tôt.
Un procès inhabituel avait été intenté par un couple de propriétaires à la retraite sur l’île touristique d’Oléron, dans le sud-ouest de la France.
Vexé par le chant fort d’un coq dans la matinée, le couple a accusé le propriétaire du coq de perturber leur sommeil aux aurores et d’être une « nuisance sonore ». Mais un tribunal français a rejeté la plainte et a également ordonné aux plaignants de payer 1 000 euros de dommages et intérêts au propriétaire du coq Maurice, a déclaré Julien Papineau, avocat du propriétaire de l’oiseau.
«C’est une victoire pour toutes les personnes dans la même situation. J’espère que cela sert de jurisprudence », a déclaré Corinne Fesseau, la propriétaire du coq.
Le destin du coq Maurice est devenu un symbole de la résistance du monde rural français. Une pétition à sa défense a recueilli plus de 140 000 signatures.
L’avocat du demandeur a fait valoir que la maison de vacances de ses clients était située dans un quartier résidentiel de Saint-Pierre de Oléron et qu’ils avaient donc le droit de demander le silence.
Dans une autre ville du sud-ouest de la France, Gajac, le maire a demandé au gouvernement de déclarer les sons du monde rural (aboiements, gémissements, brailles, trios …) comme faisant partie du « patrimoine national » et de mettre ainsi fin à ce type de plaintes de se retrouvent devant les tribunaux.
Et dans une ville du sud-est de la France, Saint-André-de-Valborgne, le maire a suspendu une banderole afin d’avertir les visiteurs, indique le panneau, publié par le maire de la ville en juillet sur son compte Facebook. « Ici, nous avons des cloches qui sonnent régulièrement et des coqs qui chantent très tôt (…). Si vous ne pouvez pas le supporter, vous êtes dans au mauvais endroit », dit le message.