Les prix du pétrole ont monté suite à des inquiétudes quant à une offre réduite et des indications de croissance économique aux États-Unis. Cette hausse intervient alors que les principaux producteurs maintiennent leurs réductions de production et que des signes de reprise économique se font sentir aux États-Unis, le plus grand consommateur mondial de pétrole. Les contrats à terme sur le Brent pour juin ont augmenté de 15 cents, soit 0,2 %, pour atteindre 89,51 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le WTI pour mai ont également grimpé de 15 cents, soit 0,2 %, pour s’établir à 85,59 dollars le baril.
Ces hausses interviennent après que les attaques de l’Ukraine contre des raffineries russes ont perturbé l’approvisionnement en carburant et alors que des craintes persistent quant à une possible propagation du conflit entre Israël et le Hamas au Moyen-Orient, ce qui pourrait interrompre l’approvisionnement dans cette région clé. De plus, lors d’une réunion de haut niveau de l’OPEP et de ses alliés, la politique d’approvisionnement en pétrole est restée inchangée, avec certains pays encouragés à augmenter leur conformité aux réductions de production.
Les commentaires prudents du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, concernant les données récentes montrant une croissance de l’emploi plus forte que prévu et une inflation plus élevée que prévu, ont également contribué à soutenir les prix du pétrole. Enfin, au Moyen-Orient, l’Iran a juré de se venger d’Israël pour une attaque ayant tué des hauts responsables militaires iraniens, ce qui soulève des préoccupations supplémentaires quant à l’approvisionnement en pétrole dans la région