Le 19 juillet 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé qu’un incendie tragique a ravagé un bateau transportant plus de 80 migrants au large de la côte nord d’Haïti. L’incident a causé la mort d’au moins 40 personnes et laissé plusieurs blessés.
Le communiqué de l’OIM précise que le navire avait quitté la côte nord d’Haïti le 17 juillet, en direction des îles Turques-et-Caïques, situées à environ 250 kilomètres. Les garde-côtes haïtiens ont pu secourir 41 survivants du bateau, et l’OIM travaille en étroite collaboration avec l’Office national de l’immigration haïtien pour offrir assistance et soutien aux rescapés.
Un responsable du ministère haïtien de la Défense civile a suggéré que l’incendie pourrait avoir été déclenché par l’explosion d’un baril d’essence à bord du navire. Cette hypothèse fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes du drame.Un drame maritime s’est déroulé au large d’Haïti lorsqu’un bateau transportant des migrants a été ravagé par un incendie, faisant au moins 40 victimes et plusieurs blessés. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le navire, chargé de plus de 80 passagers, avait quitté Labadie, au nord d’Haïti, en route vers les îles Turques-et-Caïques lorsqu’il a pris feu en mer.
Cet événement tragique illustre non seulement la désespérance des migrants haïtiens, mais aussi la profondeur de la crise multidimensionnelle qui secoue le pays. Haïti, l’un des pays les plus pauvres des Caraïbes, est plongé dans un tourbillon de violence, d’instabilité politique, et d’effondrement économique. La capitale, Port-au-Prince, est dominée par des gangs, et les conditions de vie se détériorent chaque jour davantage.
Le naufrage du bateau révèle l’extrême désespoir des Haïtiens cherchant à fuir la dégradation continue de leur pays. Le recours à des trajets maritimes dangereux est devenu une méthode désespérée pour ceux qui ne trouvent plus d’espoir dans leur pays d’origine. L’incendie, causé par un incident lors d’un rituel vaudou avec de l’essence à bord, témoigne de la précarité et du manque de sécurité entourant ces tentatives de migration.