Le prix du pétrole a augmenté vendredi, mais il est sur le point de connaître sa quatrième baisse hebdomadaire consécutive. Les signes d’une faible croissance de la demande mondiale de carburant ont contrebalancé les inquiétudes concernant les ruptures d’approvisionnement.
Le prix du baril de pétrole Brent de la mer du Nord a augmenté aujourd’hui de 57 cents, soit 0,72%, à 80 dollars et 9 cents. Le brut américain West Texas Intermediate se négocie à 58 cents, soit une augmentation de 0,76%, à 76 et 89 cents.
Ces deux indices pétroliers ont connu une baisse de prix d’environ 7,3 % au cours des 4 dernières semaines, ce qui représente la plus longue baisse hebdomadaire des prix cette année.
Les informations économiques décevantes selon lesquelles la Chine est le plus grand importateur mondial de pétrole, ainsi que la faiblesse de l’activité de production industrielle en Asie, en Europe et en Amérique, ont accru le risque d’un ralentissement de la croissance économique mondiale, ce qui affecte la consommation de pétrole.
Le trafic routier en Chine a connu une baisse saisonnière pour la troisième année consécutive, selon une étude. La faiblesse des informations économiques aux États-Unis laisse entrevoir également la perspective d’une faible demande de pétrole.
Le déclin de la production industrielle en Chine a pesé sur les prix et suscité des inquiétudes quant à la croissance de la demande. Les données économiques chinoises montrent que les importations et l’activité de raffinage dans ce pays ont été inférieures à celles de l’année dernière.
Les importations de pétrole brut de l’Asie ont atteint en juillet leur chiffre le plus bas des deux dernières années en raison de la faiblesse de la demande en Chine et en Inde.
Les investisseurs pétroliers suivent également avec prudence l’évolution de la situation au Moyen-Orient. L’assassinat de responsables du Hamas et du Hezbollah a accru la crainte d’une extension de la guerre dans la région et d’une perturbation de l’approvisionnement en pétrole.