Comme d’habitude, les résultats des élections présidentielles anticipées en Algérie ont suscité des critiques. Avec un taux de participation de 48,03 % à l’intérieur du pays et de 19,57 % à l’étranger, les premières réactions ne se sont pas fait attendre. La campagne du candidat Abdelaali Hassani Chérif a immédiatement dénoncé des irrégularités et des fraudes notables.
Le Mouvement de la société pour la paix (Hims) a également exprimé ses préoccupations dans un communiqué, dénonçant des pratiques douteuses lors du dépouillement dans plusieurs bureaux de vote à travers le pays. Selon la loi, chaque candidat doit pouvoir désigner un observateur pour surveiller le processus électoral, mais des accusations de pression sur les superviseurs des bureaux de vote pour falsifier les résultats ont été signalées. Le taux de participation rapporté par Mohamed Charafi, président de l’Autorité nationale de la Commission électorale indépendante, était de 4,56 % à l’intérieur et de 14,50 % à l’étranger.
Hassani Chérif a également soulevé des réserves, citant des cas de vote par des surveillants à la place d’électeurs absents dans au moins deux bureaux de vote à El Oued Souf, et a critiqué la promotion de certaines pages électroniques des institutions gouvernementales en faveur du président Abdelmadjid Tebboune. De nombreux militants ont confirmé des violations et des atteintes à l’intégrité du processus électoral, toujours au bénéfice du président Tebboune.