La tempête Boris a causé des inondations dévastatrices en Europe centrale, faisant grimper le bilan à 22 morts. Les corps des victimes ont été retrouvés en Autriche et en Pologne, tandis que les inondations ont également emporté 7 vies en Roumanie, 5 en Autriche, et 3 en République tchèque. Plusieurs personnes restent portées disparues, et les dégâts matériels sont considérables.
Les inondations ont causé d’importants dégâts matériels. En Autriche, 26 villages sont toujours isolés, et à Vienne, des lignes de métro restent partiellement fermées. En République tchèque, plus de 60 000 foyers sont privés d’électricité, et le plus grand bassin de rétention du pays déborde. En Pologne, la ville de Wroclaw fait face à des niveaux d’eaux inquiétantes et des équipes de secours travaillent à sécuriser les berges des rivières.
Les autorités locales, épaulées par des bénévoles et des organisations humanitaires, mettent tout en œuvre pour gérer les conséquences de cette catastrophe. En Pologne, des fonds importants sont réorientés vers la reconstruction et la construction de nouvelles infrastructures pour prévenir de futures inondations.
Les experts commencent à examiner le lien entre la tempête Boris et le changement climatique. Andreas von Weissenberg de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge note que de tels événements pourraient devenir plus fréquents à mesure que le climat mondial continue de se réchauffer. Des études supplémentaires devraient déterminer avec précision l’impact du changement climatique sur la fréquence et l’intensité de ces catastrophes.
La tempête Boris rappelle avec une intensité inquiétante l’urgence d’adapter les infrastructures et les politiques pour faire face à l’augmentation des événements météorologiques extrêmes, désormais plus fréquents à mesure que les conditions climatiques se détériorent.