Les récentes inondations et glissements de terrain au Népal ont entraîné la mort d’au moins 148 personnes et laissé 59 portées disparues, selon un bilan officiel publié dimanche. Ces catastrophes, causées par des pluies torrentielles, ont particulièrement touché la capitale, Katmandou, ainsi que de vastes régions de l’est et du centre du pays himalayen.
Depuis vendredi, de nombreuses zones, y compris des quartiers entiers de Katmandou, sont submergées. Des rivières ont connu des crues soudaines, provoquant des pertes humaines et des destructions matérielles massives. La situation est d’autant plus tragique que 36 des victimes se trouvaient à bord de véhicules qui ont été ensevelis sous un glissement de terrain sur une autoroute au sud de la capitale. Ce tragique événement souligne la vulnérabilité du Népal face aux catastrophes naturelles.
L’autorité nationale népalaise en charge de la réduction des risques de désastres a révisé le bilan humain à la hausse, passant de 126 morts et 63 disparus à ces chiffres alarmants. En réponse à la catastrophe, plus de 3 000 personnes sont mobilisées pour les opérations de sauvetage, utilisant hélicoptères et bateaux pneumatiques pour atteindre les zones les plus touchées. Des bulldozers sont également déployés pour dégager les routes bloquées par les débris, permettant ainsi de rétablir les communications avec Katmandou.
La vallée de Katmandou a enregistré 240 millimètres de pluie en seulement 24 heures, un record depuis au moins 1970, selon l’agence météorologique népalaise. Ce niveau de précipitations accentue les craintes quant aux impacts des changements climatiques dans la région, aggravant la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles.
La situation au Népal est tragique, avec des vies perdues et des communautés dévastées par des inondations historiques. Les efforts de secours sont en cours, mais il reste crucial de renforcer les infrastructures et les systèmes de prévention des catastrophes pour atténuer l’impact de telles calamités à l’avenir.