Le 8 octobre 2024, un vol de Turkish Airlines reliant Seattle à Istanbul a été frappé par une tragédie lorsque le pilote, Ilcehin Pehlivan, âgé de 59 ans, a perdu connaissance peu après le décollage. Malgré les tentatives de réanimation de l’équipage de l’Airbus A350, son décès a été confirmé avant l’atterrissage d’urgence à l’aéroport international John F. Kennedy de New York.
Cet événement inattendu a mis en lumière les défis que rencontrent les équipages en cas d’imprévu en plein vol. Alors que le copilote prenait les commandes pour assurer la sécurité des passagers, le personnel de bord s’efforçait de sauver leur collègue. La situation souligne l’importance d’une formation approfondie et d’une réactivité exemplaire face aux crises.
Ilcehin Pehlivan, qui travaillait pour Turkish Airlines depuis 2007, avait récemment passé un examen médical en mars 2024, sans aucune anomalie décelée. Cette tragédie soulève des questions sur les mécanismes de suivi de la santé des pilotes. Bien que des contrôles médicaux réguliers soient en place, certains problèmes de santé peuvent survenir de manière inattendue, rappelant l’importance d’une vigilance accrue.
Cet incident met également en évidence l’importance des protocoles de sécurité, en particulier la présence de copilotes formés pour prendre le relais en cas de défaillance du commandant. Bien que la gestion de cette crise ait permis d’assurer la sécurité des passagers, elle relance le débat sur les exigences médicales auxquelles les pilotes doivent se conformer. Les régulateurs du secteur aérien pourraient être amenés à examiner et à ajuster les procédures de suivi médical pour garantir une sécurité accrue à bord des vols long-courriers.
Ce drame, bien que l’équipage ait réagi avec compétence, souligne des enjeux cruciaux en matière de santé des pilotes. Il pourrait inciter à des réformes visant à minimiser les risques à l’avenir et à renforcer la sécurité dans l’aviation civile.