Alors que les Fennecs se préparent pour des confrontations cruciales en mars 2025 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’entraîneur Vladimir Petkovic est confronté à un choix décisif. Il doit déterminer s’il est judicieux de rappeler Youcef Belaïli, qui brille actuellement avec l’Espérance de Tunis, ou s’il convient de faire confiance à Farid El Melali, qui a montré une belle régularité avec Angers SCO. Ce dilemme stratégique soulève des interrogations sur l’orientation que prendra l’équipe lors de ces matchs déterminants.
Youcef Belaïli, 32 ans, connaît une saison remarquable en Tunisie, ayant inscrit 12 buts et délivré 13 passes décisives en 23 matchs, dont un dernier exploit impressionnant contre Zarzis (4-2). Bien qu’il soit absent de la sélection depuis la CAN 2023, où l’équipe a été éliminée prématurément, ses performances récentes lui permettent de revenir dans la course. Son aisance sur l’aile gauche et sa capacité à faire la différence dans des situations délicates en font un atout indéniable pour les Fennecs. Cependant, son inconstance passée et quelques frasques soulèvent des interrogations sur sa capacité à s’intégrer dans un groupe que Petkovic souhaite rigoureux et soudé.
D’un autre côté, Farid El Melali, 27 ans, représente une option plus fiable. Bien que ses statistiques — 2 buts et 4 passes décisives en 20 matchs avec Angers — ne soient pas particulièrement éclatantes, son sérieux et sa polyvalence sont des qualités appréciables. Il peut jouer aussi bien sur les ailes qu’en attaque, offrant ainsi une flexibilité tactique à l’équipe. Toutefois, son parcours en sélection, avec seulement trois capes depuis 2017, illustre les défis qu’il a rencontrés pour s’imposer comme un joueur incontournable.
L’effectif offensif des Verts, déjà riche avec des talents tels que Riyad Mahrez, Anis Hadj Moussa, et des attaquants prometteurs comme Amine Gouiri ou Amin Chiakha, atteint un seuil de saturation. Dans ce contexte, Petkovic pourrait envisager de se passer de l’un des deux joueurs pour favoriser un équilibre tactique et optimiser la dynamique de l’équipe. La stratégie adoptée sera cruciale pour établir la hiérarchie et le fonctionnement de l’équipe à l’approche de ces matchs décisifs.
Le débat autour de cette décision est intense parmi les supporters et les experts. Sur Facebook, Spike Norton déclare : “Belaïli, quand il est en forme, est difficile à arrêter à gauche, grâce à son expérience en Afrique. Peu importe les conditions de jeu, il peut faire basculer un match avec une action décisive. Cependant, son manque de constance soulève des doutes. Il mérite une place dans la sélection s’il reste en forme… Melali est un bon choix, mais il n’est pas celui qui peut changer le cours d’un match à lui seul.”
D’autres, comme Sadoune Ait Kaci Azzou, plaident pour une vision tournée vers l’avenir : “Je penche plutôt pour El Melali, qui est plus jeune et qui réalise une saison solide en Europe. Il semble avoir tiré des leçons de ses erreurs passées. Donnons-lui sa chance. Belaïli pourrait être un atout pour les matchs à l’extérieur, mais se contentera-t-il d’un rôle de remplaçant ?”
Sur Twitter, Kado défend l’expérience : “Belaïli est un choix logique grâce à son expérience et ses performances, même si El Melali a du potentiel. Cependant, son passé extra-sportif me pose problème.”
Ce dilemme souligne l’importance pour Petkovic d’évaluer minutieusement les avantages et les inconvénients de chaque joueur en fonction des défis à venir. Quelle que soit la décision, elle impactera la dynamique de l’équipe et le moral des supporters. Le verdict final en mars sera crucial pour l’avenir des Fennecs et leur parcours dans ces éliminatoires décisives.