Dans sa dernière sortie médiatique, de manière indirecte, le président Abdelmadjid Tebboune a laissé entendre que l’Algérie se dirige vers la faillite, confirmant les rapports internationaux qui indiquent que l’économie algérienne s’approche de l’effondrement. Le pays devrait subir, d’ici la fin de l’année, les impacts majeurs de ses problèmes avec les pays voisins, en plus de l’aggravation des effets de la baisse des prix des hydrocarbures et de la sécheresse. En conséquence, les rapports prévoient que l’économie algérienne connaîtra une récession d’ici la fin de l’année, la première depuis plus de deux décennies. Les rapports économiques ont précisé que le double déficit de l’Algérie se détériorera, augmentant considérablement les besoins de financement du pays, ce qui accentue la nécessité de renforcer les réserves de change.
Par ailleurs, la Banque mondiale a indiqué que la dette extérieure de l’Algérie augmentera, tout comme la dette du gouvernement central, bien que celles-ci devraient rester soutenables. Toutefois, les perspectives restent exposées à des risques importants de baisse, notamment en raison de la possibilité d’une prolongation de la chute de la demande d’hydrocarbures algériens. Les rapports ont montré que le blocus des pays voisins affectera l’économie algérienne à travers quatre canaux : la détérioration du commerce général, la baisse de la demande mondiale d’hydrocarbures, la diminution de l’offre et de la demande intérieure en raison des mesures de blocus, et surtout, la chute des prix du pétrole. Les experts économiques du pays ont appelé le gouvernement à résoudre ses différends avec les pays voisins, à faire face à la contraction économique qui en découle, et à entamer des réformes structurelles et largement neutres pour le budget, telles que la transparence concernant les dettes et la restructuration des entreprises publiques. Les rapports ont estimé que l’effondrement de la demande de gaz et de pétrole nuira à l’Algérie, entraînant des dommages directs à travers la réduction des transferts régionaux, du volume des investissements et des flux de capitaux, en plus du défi d’une croissance économique déjà lente dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, qui précédait ces chocs affectant la région aujourd’hui.
