L’activiste, exilé à Londres depuis 1995 , Larbi Zitout, a été lourdement condamné le mardi 17 décembre à 20 ans de prison ferme, par contumace, par le tribunal d’Oran, selon le quotidien arabophone Ennahar .
D’après les informations rapportées par Ennahar, l’ancien diplomate algérien a été poursuivi pour trois chefs d’inculpation dont « l’intelligence avec une puissance étrangère, l’atteinte à l’autorité de l’armée, ainsi que l’insulte et la diffamation », précise la même source.
Le même média souligne que le nom de l’ancien diplomate aurait été mentionné dans l’enquête menée contre Kaddour Chouicha, vice-président de la Ligue Algérienne droits de l’homme-Oran (LADDH). Kadour Chouicha dernier a été arrêté et condamné en comparution immédiate à 1 an de prison ferme et 10 000 DA d’amende pour les chefs d’accusation : « outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l’État, offense au président de la République et exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l’intérêt national ».
Depuis le début du mouvement de contestation populaire, Mohamed Larbi Zitout a été très actif sur les réseaux sociaux. Les internautes suivent ses vidéos diffusées en direct dans lesquelles il livre des « analyses » sur l’actualité politique en Algérie depuis la capitale britannique, appelant au respect des droits de l’Homme, et croyait haut et fort aux revendications du Hirak.
A rappeler que Mohamed Larbi Zitout était un attaché diplomatique à l’ambassade d’Algérie en Libye. Il a occupé d’autres postes de diplomate jusqu’à sa démission en 1995. En effet, Zitout avait condamné et contesté l’arrêt du processus électoral en janvier 1992, après la victoire du FIS, depuis sa démission Zitout vit à Londres.
