Le 2 janvier dernier, une vidéo de quelques secondes postée sur Snapchat a provoqué la colère d’un grand nombre d’internautes partout dans le monde. Cette courte vidéo montrait en effet un bébé presque nu déposé dans un congélateur.
La plateforme Pharos ou Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements a très vite reçu une multitude de signalements, en particulier provenant du Canada.
La plateforme Pharos permet aux utilisateurs de signaler les activités, les contenus et les comportements à caractère illicite. Ces derniers peuvent se rapporter par exemple à la pédophilie ou à la pédopornographie, au racisme et à la xénophobie, aux incitations à la haine raciale ou religieuse, au terrorisme, mais aussi aux escroqueries et arnaques financières.
L’adresse IP identifiée
Mis au courant de la situation, les enquêteurs de Pharos ont réussi à identifier l’adresse IP de celui qui a publié la vidéo. Le contenu en question avait été posté à partir d’un appareil se trouvant à Marseille.
Les responsables de la plateforme ont alors contacté les policiers de la ville pour que ceux-ci interpellent le contrevenant à son domicile qui se trouvait rue Edgard-Quinet.
Un mineur
Arrivés sur les lieux, les policiers ont constaté que le suspect était un adolescent de 17 ans. Celui-ci a immédiatement avoué avoir placé son neveu, qui était seulement âgé de deux ans et était presque nu, dans un grand congélateur.
Il l’a ainsi laissé pendant quelques secondes avant de le filmer.
Heureusement, le bébé est actuellement en bonne santé. Le jeune garçon a déclaré qu’il s’agissait simplement de s’amuser. Il a cependant été placé en garde à vue par la brigade des mineurs de la sûreté départementale et devait passer devant le tribunal le 4 janvier 2020 dernier.
Avec l’essor des réseaux sociaux, la plupart des internautes, surtout les jeunes, cherchent en permanence à impressionner leurs abonnés avec des contenus « exclusifs ». Le problème c’est que quelquefois, leurs actions peuvent mettre les autres en danger, ainsi qu’eux-mêmes.
A défaut de pouvoir suivre les faits et gestes de chaque utilisateur sur Internet, les plateformes comme Pharos peuvent au moins servir d’alarme pour pouvoir empêcher les tragédies.