De lourds dossiers de corruption ont finalement été ouverts, cependant le plus gros dossier n’a pas été ouvert, celui de la distribution des terres du peuple algérien aux généraux, aux officiels et à leurs familles.
Où des dizaines d’hectares de champs agricoles et de grandes parcelles de terrain ont été distribuées près de la côte maritime le long de la Méditerranée, pour une valeur estimée à environ 100 milliards de dinars.
Toutes ces terres ont été distribuées au cours de la période où Tebboune était ministre du logement et de l’urbanisation. Alors qu’en 2014 les enfants du général Gaid Salah ont profité de nombreux lots de terrains sur la côte pour y construire leurs palais. Le général de division Saïd Chengriha a également bénéficié de terres agricoles, qu’il a transformées en biens immobiliers pour y construire des projets résidentiels. Cependant, tous ces dossiers ont été enterrés sous les ordres des généraux …
En revanche, les dossiers de corruption à Sonatrach 2, SNC Lavalin, BRC, autoroute Est-Ouest et dans la construction des barrages ont été ouverts.
Ces projets ont été réalisés par Chakib Khelil, Abdelhamid Temmar, Abdelmoumen Ould Kaddour et Mohammed Bedjaoui, qui ont bénéficié de la protection de hauts décideurs …
En effet, le parquet près le tribunal d’Alger a rouvert les affaires de corruption de Chakib Khelil, ancien ministre de l’énergie Abdelmoumen Ould Kaddour, directeur de la société algéro-américaine BRC, et Amar Ghoul, ancien ministre des travaux publics. Ce dernier est très inquiet concernant le dossier de l’autoroute Est-Ouest, qui a fait couler beaucoup d’encre autour de son budget.
Tous ces voleurs devront assumer leur responsabilité concernant pillage des sommes énormes impliquées dans la réalisation de ces projets ratés.
Cependant, le grand dossier de corruption ouvert « Sonatrach 2 » est enterré depuis 2013. Cette affaire épineuse implique un réseau international bien organisé localisé sur tous les continents où il a pratiqué la corruption pour obtenir de Sonatrach de gros contrats d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. En fait, des sommes importantes ont été versées aux courtiers et qui été transféré sur les comptes des gestionnaires d’énergie, les dirigeants de Sonatrach à travers des opérations bancaires très complexes dans de nombreux pays et sur plusieurs continents. Toutes les accusations portées contre Chakib Khelil ont été prouvées par les preuves irréprochables qui ont abouti au mandat d’arrêt international.
En effet, les comptes de Chakib Khelil, de sa famille et de Farid Bedjaoui ont été identifiés à Hong Kong, Singapour, aux Émirats arabes unis, au Liban et dans des pays du Moyen-Orient, ainsi qu’en France, en Italie et en Suisse.