L’Algérie se classe à la 150e place parmi 174 pays dans le monde dans la lutte contre la corruption, selon l’organisation non gouvernementale Transparency International, et cela en raison de la guérilla politique qui a éclaté afin de rester au pouvoir et de piller les fortunes du peuple algérien via la société Sonatrach. En effet, les nominations à la tête de la Sonatrach depuis l’indépendance ne sont pas faite selon la compétence professionnelle, mais selon la loyauté des généraux et par conviction à partager les richesses de l’Algérie avec la junte au pouvoir dans le pays …
Sonatrach est devenu le sponsor officiel de la corruption des généraux au niveau international. Après le scandale de l’Italie, les médias libanais ont déclaré qu’une enquête judiciaire avait été ouverte contre la Sonatrach qui est au cœur d’un scandale de corruption de grande envergure lié à l’importation de matières contrefaites en provenance d’un pays étranger.
L’affaire, selon les enquêtes que les médias libanais ont divulguées certains de ses détails, concernaient un contrat conclu en 2005 entre l’État libanais et les autorités algériennes. Ce contrat se renouvelle automatiquement par le conseil des ministres libanais sans passer par les procédures légales mise en place pour l’octroi de contrats en passant par un appel d’offres.
Cependant, l’aspect grave de l’affaire est que le contrat a été signé avec la société algérienne Sonatrach en guise de façade en échange de la prise de sa commission, tandis que le carburant contrefait est importé d’un pays étranger autre que l’Algérie, dont le nom n’a pas été divulgué. Des sources libanaises ont confirmé l’arrestation de plusieurs personnes dans le cadre de cette affaire, dont l’agent exclusif de la société Sonatrach au Liban, dont l’identité n’a pas été révélée.
Ce scandale vient confirmer que la corruption dans le règne des généraux est devenue Internationale. De ce fait, une enquête doit être ouverte concernant tous les contrats et transactions commerciales à l’étranger, en particulier pour les responsables qui ont offert leurs filles aux Libanais et font fuir l’argent du peuple en contrebande de l’Algérie au Liban.