En raison des déclarations de l’ancien chef de la police (DGSN), Abdelghani Hamel, qui faisait partie de l’isaba des quarante voleurs, selon lesquelles: «le corrompu ne peut lutter contre la corruption», faisant référence à ceux qui voulaient le faire chanter parce qu’ils sont eux même la source de la corruption dans le pays, en référence aux autorités supérieures de la direction de l’armée, sans divulguer des noms, en raison de son ingérence dans l’affaire de cocaïne de Khaled Tebboune, le fils du chien des généraux (Président de la République), dans lequel il était détenu, alors que plus de 7 quintaux de cocaïne comme il a été annoncé, sans parler des divers dispositifs utilisés pour camoufler ce crime majeur. Ces autorités ont exercé des pressions sur certaines personnalités dans le but de les faire taire ou de les expulser, afin que cette affaire aille dans le sens souhaité par les décideurs, d’où l’arrestation d’Abdelghani Hamel.
La chambre d’appel du Conseil judiciaire algérien a reporté au 2 juin, le procès de l’ancien directeur général de la sécurité nationale, Abdelghani Hamel, qui est accusé de corruption.
Le procès a été reporté suite au refus du collectif de la défense des accusés d’un jugement à distance, inscrit au titre des mesures de prévention contre le coronavirus. Le collectif de défense a affirmé tenir à un jugement en comparution.
Et dans les détails de l’affaire selon laquelle son procès principal s’est déroulé devant Tribunal de Sidi M’Hamed, est lié au fait que l’ancien directeur de la Sécurité nationale a obtenu plusieurs biens immobiliers et mobiliers dans les différents wilayas du pays lui et un certain nombre de membres de sa famille avec la complicité de fonctionnaires et d’anciens gouverneurs et anciens ministres. Les accusés ont été inculpés de nombreuses charges liées à la richesse illégale, au blanchiment d’argent et à l’incitation d’agents publics à exploiter leur influence pour obtenir des avantages sociaux, le blanchiment d’argent et l’abus de pouvoir.
Pour rappel, le principal suspect, Abdelghani Hamel, a été reconnu coupable par le tribunal de première instance Le tribunal de Sidi M’hamed et a prononcé une peine de 15 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars algériens, tandis que les autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de l’innocence à 10 ans de prison.