Après que les citoyens ont critiqué, depuis l’indépendance, les dessins imprimés sur les billets de banque d’Algérie, dont la plupart étaient sous la forme d’animaux en mépris total du pays et du peuple, comme si l’Algérie était un zoo.
Des sources bien informées ont déclaré que c’est la France qui a imposé à l’Algérie ses dessins d’animaux sur les billets de banque de l’Algérie, pour dire que rien en Algérie n’a de valeur pour être imprimé sur notre argent.
Par conséquent, après ces longues années, la bande de généraux vient d’y penser afin de remédier à cette erreur. En effet, le ministre des Finances Aymen Ben Abderrahmane a déclaré que la Banque d’Algérie émettrait une nouvelle édition de billets et de pièces de monnaie en novembre pour glorifier l’Histoire et la Guerre de libération nationale.
Dans le même contexte, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a annoncé l’approbation de l’octroi d’un lot de terrain destiné à la réalisation d’un centre industriel moderne incluant, en sus d’une imprimerie, un siège pour le Trésor public, le centre national de tri des billets d’argent, un centre professionnel pour les métiers de fabrication et d’impression d’argent. Une démarche qui permettra, selon lui, de « hisser le rendement de cet établissement souverain de droit légal à l’émission d’argent ». Pour suivre le rythme des institutions au niveau international.
Djerad a affirmé, dans la cérémonie d’émission d’une édition de billets et de pièces de monnaie, que la monnaie était en soi un des symboles de la souveraineté nationale, mettant l’accent sur l’importance de donner une image « éclatante » de nos billets et pièces de monnaie qui sont à vrai dire « le reflet de notre histoire et la gloire de notre peuple ».