Sous le régime dictateur des généraux en Algérie, la plupart des algériens qui travaillent dans des institutions de sécurité et militaires (soldats, gendarmerie et police) sont soumis à une pression psychologique intense de la part de leurs supérieurs et officiers hauts gradés qui travaillent sous leur commandement.
Le gros problème est que ces soldats, gendarmes et policiers sont incapables d’affronter la tyrannie des généraux et de se révolter contre eux, mais ils cachent en eux tout ce qu’ils ont subi et accumulent ainsi une pression qui affecte tous les aspects psychologiques et moraux qui les amènent au point de se suicider ou de tuer leurs proches…
En effet, nos sources ont rapporté qu’un soldat s’est suicidé dans la sixième région militaire, dont le quartier général est à Tamanrasset, où le suicide a été probablement dû au mauvais état moral et psychologique dont les soldats de cette région souffrent depuis des années.
Ce n’est pas la première fois que des soldats se suicident, car les sixième et troisième régions militaires connaissent des cas de suicides récurrents chaque année. En plus des rébellions des soldats qui se terminent souvent par des échanges de coups de feu et des meurtres.
La plupart des soldats de ces régions souffrent de toxicomanie pour atténuer les accumulations psychologiques qu’ils subissent sous le commandement des chefs de l’armée et l’imposition d’un ensemble de lois militaires strictes aux soldats et à leur asservissement qui consiste à rester à l’intérieur de la caserne pendant une longue période loin de leur famille et à effectuer des tâches non militaires pour les chefs de l’armée et leurs familles, ce qui provoque une forte pression psychologique qui conduit au désastre …
Dans le même contexte, la Direction générale de la sécurité nationale a déclaré dans un communiqué au sujet du meurtre de quatre membres d’une même famille dans quartier La Rocade, à l’entrée Est de M’sila. Les services de sécurité ont signalé que l’auteur était un policier qui exerce dans la wilaya d’Annaba, qui avait été transféré dans la ville de M’sila, où se trouve la résidence de la famille de sa femme qui y parti vivre à cause d’une dispute avec son conjoint. La Direction a ajouté que le policier en question a utilisé son arme de service, tuant son épouse, ses beaux-parents, ainsi que son beau-frère…
Hier soir également, un gendarme a été retrouvé sans vie dans des circonstances mystérieuses sur son lieu de travail.
Selon des sources fiables, l’incident a eu lieu au siège de la Division nationale de la gendarmerie située dans l’enceinte de la brigade de la gendarmerie de la commune de Haïzer, une localité située à une dizaine de kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya de Bouira, en Kabylie. Le cadavre a été découvert par ses collègues dans son logement. Une enquête a été ouverte pour connaitre les circonstances de l’incident. Ainsi plusieurs hypothèses ont été envisagées, dont la plus importante est que la personne s’est suicidée et une autre qui parle que la cause du décès était à cause d’un règlement de compte au sein du travail et d’autres ont confirmé que le gendarme a été mort par le coronavirus…
Ces incidents font partie d’une grande mer de tragédies que nos enfants vivent dans les institutions de police, de gendarmerie et de l’armée et qui ont été dissimulés.