Après que le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, a confirmé aujourd’hui que le Parlement n’a pas le droit de surveiller les actions du président de la République et qu’il y a des pouvoirs exclusifs attachés à celui ci et que personne d’autre ne peut les exécuter, il est devenu évident pour tout le monde en Algérie que la situation politique en Algérie a dégénéré et que les politiciens du pays ne sont rien d’autre que des outils bon marché entre les mains des généraux, qui les utilisent pour rédiger une constitution burlesque qui consacre la dictature dans sa pire forme.
Ainsi leur chien, Tebboune, sera plus immuniser parce que la constitution va lui donner des pouvoirs qui n’étaient pas détenus par aucun président auparavant.
Par conséquent, le peuple algérien doit rejeter catégoriquement le nouveau projet de constitution dans son ensemble. D’abord, parce qu’elle est réalisée par des personnes qui ont perdu leur légitimité politique et morale (s’ils ont déjà une).
Deuxièmement, parce qu’elle est conçue sous des actes de meurtre, de kidnapping et d’arrestations arbitraires pratiquées par la bande de généraux contre le peuple algérien.
Et troisièmement parce qu’elle ne convient pas au futur de l’Algérie.
En fait, ce qui convient à l’Algérie du futur, c’est une constitution parlementaire, non présidentielle pour mettre fin à la tyrannie des généraux et assécher les marais de l’injustice et de la corruption. L’Algérie a beaucoup souffert du régime injuste des généraux qui ont monopolisé les pouvoirs et transformé le président en marionnette et la justice en un commerce.
En effet, le régime dictateur a transformé les ministres en employés exécutifs qui reçoivent leurs instructions de l’armée ou des différentes branches du service du renseignement.
Par conséquent, le moment est venu pour le peuple algérien d’imposer son droit au changement, mais par des actes et non par des mots et des photos et des stories sur Facebook, afin de montrer au monde entier qu’il veut un régime civil, non militaire, et que les biens de l’Algérie appartiennent aux Algériens.