Il y a une semaine, lors d’une réunion privée, le général d’armée Benali a attaqué le chef d’État-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha en affirmant qu’il n’était pas fiable et n’avait aucun poids dans l’armée. En ajoutant que Tout le monde sait qu’il est gay.
Benali a également défendu très fort le service de renseignement en le décrivant comme le principal adversaire du chef d’état-major Chengriha et de ceux qui l’accompagnaient …
En fait, la nature de la lutte actuelle en Algérie entre les ailes du pouvoir est de contrôler l’État et les richesses du peuple algérien. Ainsi la lutte de la vérité historique entre les généraux à la retraite et ceux qui sont en fonction peut ramener le pays aux jours noirs du sang et du feu des années 1990 du siècle dernier.
En effet, on se souvient quelques mois avant les récentes élections présidentielles en Algérie, le conflit qui a éclaté entre les hauts gradés parmi les généraux des services de sécurité et de l’armée et les retraités qui font partie des services de renseignement.
La nature de ce conflit est le contrôle de l’État, car ce conflit a atteint son paroxysme lorsque le général Gaid Saleh a été assassiné par le général Chengriha, ce qui a donné à l’opinion publique l’impression d’un véritable conflit sanglant entre les généraux. Le meurtre de Gaid Salah a été suivi d’une série d’assassinats des généraux proches de lui.
Et après la liquidation de tout l’héritage de Gaid Saleh, Chengriha a décidé de liquider l’héritage du général d’armée Benali Benali, mais ce dernier, malgré sa vieillesse, était au courant de la tentative de Chengriha de le tuer.
Le général Benali Benali est connu pour sa grande ruse et sa méchanceté. Ainsi il a répondu à la tentative de l’assassiner par Chengriha en explosant un engin explosif dans la deuxième région militaire, mais cela a échoué, et depuis lors, chacun d’eux pourchasse l’autre donc la question posée est de savoir qui va tuer l’autre le premier.