L’Algérie veut exploiter les phosphates pour compenser les pertes du pétrole et du Gaz

Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a annoncé que les revenus de l’Algérie provenant des exportations d’hydrocarbures en 2020 ont considérablement diminué et ne dépasseront pas 23 milliards de dollars. Le ministre a déclaré que les revenus des exportations d’hydrocarbures du pays pour l’année 2020 devraient atteindre 23,5 milliards de dollars dans le cas où le prix du baril se stabilise à 40 dollars, tandis que les revenus de l’année 2019 éteignaient environ 34 milliards de dollars … Cela signifie une baisse de l’ordre de 10 à 15 milliards de dollars.
Lorsqu’on lui a rappelé qu’environ 96% des recettes d’exportation proviennent du pétrole, le ministre a jugé nécessaire de proposer un nouveau modèle de consommation par la diversification des secteurs économiques créateurs de richesse et l’exploitation de nouveaux minerais découverts dans le désert algérien, situé dans la région entre Djanet à l’est jusqu’à Tindouf à l’ouest.
Le ministre a révélé que le projet d’exploitation des phosphates dans la région de Bled El Hadba à Bir El Ater, au sud de la wilaya Tébessa, son traitement et sa commercialisation sur les marchés internationaux ainsi que sa mise en service sera le premier semestre 2021 comme une première étape.
En plus des phosphates, a-t-il ajouté, les mines d’or seront exploitées également vers la moitié de l’année prochaine, ce qui diversifiera les exportations algériennes et générera des revenus importants de la monnaie forte pour le pays en dehors du domaine des hydrocarbures.