Tout d’abord, nous les Algériens, ne devons pas oublier ce qui s’est passé dans les années 90, lorsque 30 milliards de dollars a été gaspillé du fond public à cause de la privatisation, ce qui a déclenché la guerre civile et a tué au moins 100 000 citoyens algériens pendant la décennie noire.
Aujourd’hui, le même scénario se répète, et malgré les manifestations, rien n’a changé, et le régime des généraux est toujours là et la situation est passée de mal en pis, et l’emprise des généraux se renforce.
L’Algérie est vendue aux enchères, comme une esclave du moyen âge, aux puissants en concurrence pour en profiter …
Ainsi, le conseil du gouvernement s’est transformé de la législation au brigandage et en un législateur qui valide tout ce qui nuit à cette nation et à ce peuple. Ce conseil de gouvernement a accordé à de nombreuses entreprises, notamment françaises et émiraties, le droit d’asservir les Algériens. Les multinationales se préparent à coloniser l’Algérie après l’annulation de la règle 51/49 et accordant à ces entreprises des privilèges fictifs à condition qu’elles investissent en Algérie et ne se rendent pas en Tunisie et au Maroc. Cela s’explique par les rencontres marathon et les visites successives de responsables français et russes, qui ouvrent la voie à la reprise de la vente du pays. Comme s’il n’y avait pas de manifestations et que le peuple n’a jamais révolté pour se libérer de la dictature des généraux.
Si nous n’arrivons pas à récupérer notre pays et notre richesse, nous serons esclaves et ouvriers dans les fiefs coloniaux, et cela se produira dès demain dans les secteurs des services, des banques, du pétrole, du gaz et des minerais, qui seront partagés entre les pays tels que la France, la Grande-Bretagne, la Russie et les États-Unis …