Tous les rapports internationaux confirment que l’économie algérienne est « en train de mourir à petit feu » en raison de la baisse des revenus gaziers et pétroliers de 69% que connait le marché de carburant actuellement, atteignant leur plus bas niveau depuis plus de deux décennies, tandis que les investisseurs internationaux s’inquiètent des répercussions de la crise de l’absence du président Abdelmadjid Tebboune, qui depuis deux mois n’a pas rempli ses fonctions ce qui a abouti à un vide dans la façade civile de l’état militaire du système des généraux …
Des experts internationaux ont mis en garde contre les répercussions de la conduite des généraux de l’Algérie qui menacent la stabilité de l’économie nationale et ont appelé à la transformation de l’Algérie d’un État militaire à un État civil afin de prendre des mesures rapides pour maintenir la stabilité macroéconomique et l’accompagner de réformes de grande ampleur pour diversifier l’économie, améliorer la compétitivité, promouvoir la croissance solidaire et créer des emplois. Parce que la nouvelle évaluation de la situation économique de l’Algérie par le Fonds monétaire international (FMI) a enregistré qu’à moyen terme les taux de déficit augmenteront considérablement en raison de la forte consommation intérieure de carburant avec la baisse des prix du pétrole, qui affectent les recettes d’exportation car les importations continueront d’augmenter sous la pression accrue des dépenses publiques.
En outre, le FMI s’attend à ce que le déficit budgétaire atteigne plus de 14% en raison de la baisse des recettes pétrolières.
le FMI a souligné également que les réserves budgétaires enregistreront une baisse significative, et que les réserves en devises de l’Algérie atteindront moins de 25 milliards de dollars d’ici la fin de 2021, et tout cela est dû à la corruption de l’establishment militaire, qui s’occupe des transactions d’armes par lesquelles des commissions de centaines de millions de dollars sont accordées à des inconnus. Ainsi, la majeure partie de cet argent est transférée vers des banques aux EAU, ce qui provoque une crise de liquidité en Algérie.