Halima est revenue à sa vieille habitude de reporter les affaires de corruption impliquant la moitié de la bande au pouvoir en Algérie et qui passent les vacances de fin de service dans les chambres cinq étoiles de la prison d’El Harrach, pour que les gens s’ennuient de suivre ces sujets importants afin que ces criminels reviennent à leurs postes. À cet instant précis on dira à Dieu aux gens aux doigts bleues.
Hier, la Cour d’Alger a reporté au 9 janvier le procès de 17 accusés dans l’affaire de montage de voitures. Le report intervient à la demande de la défense pour mieux examiner les dossiers. Une audience a été fixée pour refaire le jugement des affaires à la Cour d’Alger avec la désignation d’une composante judiciaire spéciale.
Il est à noter que dans cette affaire, sont poursuivis 17 accusés dont deux anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les anciens ministres de l’industrie Youcef Yousfi, Bedda Mahdjoub et Bouchouareb Abdeslam, ainsi que l’ancien ministre des Transports, Abdelghani Zaalane.
Également condamnés dans cette affaire, les patrons des usines automobiles, Hassan Larbaoui et Mohamed Bairi ainsi que l’ex-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad. Les accusés avaient déjà été condamnés pour des peines d’emprisonnement allant de 3 à 8 ans de prison, et les accusés ont été inculpés de corruption liée au gaspillage de fonds publics, à l’octroi d’indus avantages, au détournement de l’emploi et aux conflits d’intérêts, qui sont les accusations auxquelles les accusés seront confrontés en séance privée. Après le renvoi du dossier par la Cour suprême après le pourvoi en cassation contre les jugements rendus contre eux.