L’étudiant Walid Nekiche, a quitté la prison d’El Harrach après avoir été condamné à six mois de prison ferme et une amende de 20.000 dinars. Le détenu d’opinion Walid Nekkiche a été poursuivi par la justice pour «atteinte à l’unité́ nationale», d’«incitation à attroupement armé», «publications visant à porter atteinte à l’intérêt national», et «organisation de manière secrète de correspondances à distance susceptibles de porter atteinte à la défense nationale» et « distribution et possession de tracts pour porter atteinte à l’intérêt du pays ».
Walid a révélé les horreurs dont il a été victime, en affirmant lors de son procès, qu’il avait été torturé et violé par des membres de sécurité intérieure pendant son arrestation.
Le cas de Walid n’est pas le premier ni le seul. L’un des détenus (ST) a décrit l’une des séries de torture dans les prisons des généraux en déclarant qu’il avait été forcé de se déshabiller, puis l’officier a attaché son pénis avec un fil et l’autre côté du fil avec la poignée de la porte du bureau d’enquête et la porte s’ouvrait et se fermait constamment et son pénis était douloureusement tiré à chaque fois. Ainsi, il est devenu incapable d’uriner, et a été laissé comme ça pendant deux jours. Il a fait ses besoins debout à deux reprises, puis il a été battu à cause de cela et les ont forcé à manger ses excréments. Et quand ils ont détaché son pénis, il a uriné du sang et il a souffert de la miction sanglante pendant cinq mois.
Taha, un autre prisonnier, a également révélé que des milliers d’anciens détenus avaient été violés, selon la définition internationale de ce crime, où l’anus de ces personnes a été pénétré avec un outil ou des doigts, alors qu’aucun d’entre eux n’a révélé qu’il a été viol par pénis par peur de la honte. Cette violation s’est accompagnée par des séances aux organes génitaux ainsi que d’autres formes de violence et d’insultes.
Curieusement, Amnesty International et Human Rights watch ont été contactées, mais ces organisations n’ont pas bougé le petit doigt à cause aux millions de dollars qu’elles ont reçus des généraux.