Dans un scénario très ennuyeux et déjà vue des millions de fois depuis les années 90 du siècle dernier, notre forte armée nationale populaire a démantelé un réseau d’une cellule terroriste, composée de trois membres, dans les montagnes de Tipasa. Et selon un communiqué du ministère de la Défense nationale hier, les enquêtes ont confirmé que l’un des détenus avait transporté une bombe fabriquée à l’âge de pierre et l’avait placée dans un endroit précis à la commune les Eucalyptus à la capitale Alger pour l’utiliser dans une attentat terroriste pendant les manifestations du mouvement populaire …
Et avec audace, le régime dictatorial des généraux a retourner pour jouer sa carte de terrorisme, l’ancien épouvantail contre chaque soulèvement populaire en élargissant les pouvoirs de l’armée. Et essayant de tourner la roue en arrière pour la énième fois vers une ère de répression excessive, régie par des ordonnances et des lois d’exception, largement utilisé pour diaboliser les mouvements politiques, poursuivre et assassiner quiconque de leur choix.
Ce régime qui est toujours en uniforme militaire ne sait pas que l’exploitation du sujet du terrorisme n’est plus efficace aujourd’hui. En effet, effrayer le peuple algérien par le terrorisme est purement une intimidation politique verbale et cette question est inacceptable par la nouvelle classe de jeunes ouverte à la nouvelle technologie, la relance économique et les expériences réussies à travers le monde.
Cette génération n’a pas été à l’origine, éduquée dans le cadre d’un discours islamique ou socialiste ou libéral, mais a été élevée en comparant son mode de vie en Algérie avec d’autres pays. Une génération sait que l’Algérie est un pays pétrolier et doit vivre comme ses égaux du Golfe.