Après une série infinie de l’indifférence de la part du gouvernement algérien aux problèmes sociaux et ses graves conséquences, le phénomène de la maternité en dehors du mariage, ou ce que l’on appelle désormais le phénomène des mères célibataires, a augmenté dans le pays avec plus de 3631 nouvelles naissances illégales dans les premiers mois de l’année en cours, selon une récente statistique officielle.
Malgré, les déclarations officiels du gouvernement selon lesquelles l’Algérie a fait des grands pas pour limité ce phénomène, des statistiques officielles récentes ont été révélés par un représentant du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et des femmes, qu’il y avait plus de 11 031 naissances enregistrées hors mariage l’année dernière, soit 30 enfants en moyenne naissent chaque jour, en soulignant que ce nombre est étonnant, en particulier par rapport aux données de 2018. Cependant, le responsable, qui a préféré de garder l’anonymat, a souligné que l’Etat a fait un gros effort pour protéger la mère et l’enfant en essayant de promulguer des lois et créer des institutions sociales pour s’occuper de la mère et de l’enfant. Il a cependant attribué l’aggravation de ce phénomène à la propagation de la pauvreté, de l’analphabétisme et de l’absence d’éducation sexuelle, en particulier dans les quartiers pauvres.
Le responsable a également noté l’existence de plusieurs ONG qui parrainent des mères célibataires et que l’Algérie tient à prendre soin d’eux en empêchant la mère d’abandonner son fils et en persuadant le père de l’adopter et d’épouser la mère, ainsi que d’essayer de réintégrer la mère dans la famille.
Avec ce problème à la lumière des rapports indiquant qu’un grand pourcentage des naissances se déroulent secrètement et ne sont pas déclarées, notamment à l’époque de Coronavirus, qui a été témoin d’une pénurie des produits alimentaires et d’un taux de chômage élevé, qui a fait que de nombreuses femmes ont été poussées à pratiquer la prostitution.