Il n’y a personne en Algérie qui ne parle pas de corruption, il n’y a pas d’exception, même les plus corrompus, qui ont une très haute voix et qui sont plus véhéments dans la corruption.
La véritable corruption en Algérie n’est évoquée que par des voix isolées de l’opposition à l’étranger. Mais si un auteur ose en parler même en faisant des allusions ou à voix basse, il sera vite une cible d’une attaque féroce menée par la presse des généraux qui va l’accuser de haute trahison et plusieurs autres accusations infondées comme collaborer avec un pays étranger (la France).
En outre, depuis qu’ils ont été alertés, après la révolution pétrolière, de l’importance des médias et son rôle déterminé dans le pouvoir et l’influence, les généraux du sang en Algérie dépensaient une grande fortune pour maquiller leur apparence, ce qui permettra, si cet argent était dépensé dans le bon endroit, à bâtir des villes entières et éliminer la pauvreté de tout le pays.
Certes, les corrompus d’aujourd’hui ne sont pas différents de ceux d’hier et chacun eux a son propre système de journalisme à la télévision et dans la presse écrite corrompue pour lui défendre et attaquer ses adversaires.
Mais pour ceux qui ne veulent pas entrer dans ce système corrompu, l’accusation est déjà prête. Naturellement il est un traitre et collabore surement avec un pays étranger.
On retrouve le même système avec ceux qui sont au pouvoir et qui revendiquent publiquement leur opposition alors qui sont secrètement esclaves du régime.
On parle souvent de la lutte contre la corruption en Algérie Où est ce qu’elle est cette lutte? Qui va combattre la corruption? Le pouvoir judiciaire est-il qualifié pour cette lutte? Cette question est amusante, puisque les corrompus ne craignent pas le pouvoir judicaire. En fait, se sont les juges qui craignent les corrompus.
En effet, le corrompu en Algérie a un grade élevé qui atteint celui d’un « Général », ce qui indique que le problème de la corruption en Algérie atteint le sommet de la pyramide du pouvoir du pays et non pas sa base.
La corruption en Algérie a fait inverser les principes de la vie des algériens.
En effet, comment peut-on donner à un malade de se charger de guérir les personnes en bonne santé ? Et d’assigner des criminels de guerre à lutter contre la criminalité ou d’atténuer sa propagation ?
Et nous voulons réussir des projets de développement et des programmes d’éducation et de gestion du pays et des populations avec des dirigeants losers, ratés et fenians.