N’est-il pas temps pour les Algériens de connaître le général qui a tué et violé des milliers d’Algériens?

Les dictateurs qui changent généralement leur gouvernement en un État policier ou militaire qui ne se soucie pas du pays ni des citoyens, ne veulent pas et ne peuvent pas vivre sous la lumière de la vérité et ils se cachent en permanence dans le noir et l’ambigüité.
Pouvez-vous imaginer, vivre sous le règne d’un dictateur militaire sans visage plus de 25 ans, à l’exception de quelques vidéos qui lui ont été récemment publiées lors de la pièce théâtrale de son procès.
C’est le cas du chef de renseignement en Algérie, alors qu’il était la main invisible dans le palais présidentiel et avait l’habitude de former et de choisir les présidents algériens et de diriger avec eux le pays ?
En effet, avec une politique qui manque de transparence et de communication de l’information aux citoyens, adoptée par le regime militaire dictatorial, qui prefere vivre dans l’obscurité et le noir et fait des rumeurs une source d’actualités, rend difficile la lecture de la situation et remplace l’analyse par l’interprétation …
L’impossibilité d’avoir d’images officielles ou de dialogue télévisé pour le général Toufik ne peut etre expliquée que par la forte volenté des généraux d’installer les piliers de la dictature, car les citoyens algériens sont privés de leur droit constitutionnel de connaître les responsable officiels qui se sont vu confier la responsabilité de la sécurité autant que le sort de ce pays.
En fait, le citoyen vit dans un état de peur multiforme, la violence et la brutalité du regime et ses conséquences créent en lui une sorte de «phobie», que l’on peut appeler «phobie desgénéraux ». C’est pourquoi la civilisation d’un état est une revendication légitime et c’est la pierre angulaire de l’État moderne, même si l’État civil est un concept censé ramener l’armée à ses devoirs constitutionnels et ne pas s’immiscer dans le conflit politique, l’indépendance du pouvoir judiciaire, la liberté de la presse et la responsabilité des responsables devant le parlement.
Pourquoi alors priver le citoyen Algerien de son droit de connaitre le le chef de la bande qui se cache dans l’ombre et avoir des informations suffisantes et claires sur ce général Toufik, qui a tué et violé des milliers d’Algériens en essayant de fermé la bouche des critiques? Pourquoi la porte ne se ferme-t-elle pas une fois pour toute à la crainte des généraux et pour les tenir responsables du meurtre et et viols des Algériens, et nous assistons à un véritable procès contre le général Toufik sur tout les crimes, qu’il a commis contre le peuple algérien.