Ils se trompent ceux qui pensent que les millions d’Algériens qui ont descendu dans la rue pour protester contre le cinquième mandat du président malade de 82 ans, Abdelaziz Bouteflika, qui était au pouvoir, il y a deux décennies. Plusieurs raisons impérieuses expliquent le déclenchement de manifestations contre Bouteflika et le régime des généraux, la plus visible et la plus importante étant la disparité entre les régions du pays, car les populations du sud souffrent d’aliénation atroce d’isolement monstrueux.
En effet, le système des généraux empêche certaines classes sociales de mener une vie politique et socio-économique, entravant ainsi leur participation effective à la société et influençant négativement leur jouissance des avantages et des services du développement, et c’est le concept d’aliénation sociale. Ce qui a laissé des conséquences amères dans la vie des gens dans toutes les régions d’Algérie, c’est la discrimination, la privation et la faiblesse sont les principales composantes de cette punition sociale.
Malgré le malentendu courant entre la pauvreté et l’aliénation sociale, la pauvreté n’est pas toujours la cause principale. En fait, la discrimination peut être fondée sur le sexe ou la région, par exemple. Les habitants de l’Ouest ne sont pas ceux du Sud, et c’est pourquoi l’objectif principal des manifestations est de surmonter les barrières sociales, économiques, politiques et même culturelles qui empêchent certains individus ou groupes de personnes de mener une vie prospère et productive.
Les ressources naturelles d’un pays doivent être équitablement réparties entre les citoyens il est impossible d’imaginer comment amener le pétrole et le gaz du sud au profit des habitants du nord, alors que les habitants du sud vivent dans une extrême pauvreté, comme s’ils étaient des citoyens de la cinquième classe.